Peut-on considérer qu’en 2020, l’omnipraticien peut faire face aux différents défis thérapeutiques? En effet :
- L’approche d’un cas est plus globale et les maladies systémiques qui peuvent être associées sont mieux cernées. La parodontie médicale fait l’objet de nombreuses publications.
- Avec la nouvelle classification, le diagnostic est plus précis et oriente vers des options thérapeutiques.
- La question traitement chirurgical ou non chirurgical n’a plus beaucoup d’impact sur l’évolution des thérapeutiques qui sont en fait, éminemment chirurgicales.
- Les concepts de la Régénération Guidée et de l’Ostéointégration ont transformé notre approche thérapeutique et notre notion de pronostic. Ces concepts restent la grande avancée de ces dernières décennies.
- L’option implantaire semble rassurante malgré des « innovations » qui ne sont pas toujours des progrès.
- Les techniques reconstructrices en chirurgie parodontale et péri-implantaire sont prévisibles et fiables si elles respectent des protocoles bien définis.
- Aujourd’hui une question est de plus en plus posée : « Faut-il maintenir une dent ou extraire et implanter ? La réponse du praticien sera d’autant plus difficile et réfléchie qu’il a en main un arsenal thérapeutique large. Mais les résultats sont-ils reproductibles ? »